Michelle Karvinen est une étoile bien connue du hockey féminin en Europe. À 35 ans, elle compte trois médailles de bronze olympiques, un championnat de la ligue russe et quatre titres de la Ligue suédoise de hockey féminin (SDHL).
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que cette attaquante d’élite, qui possède la double citoyenneté danoise et finlandaise, adore aussi faire de la moto. Parfois, elle l’utilise simplement pour se rendre à l’entraînement, mais elle part aussi parfois se balader pour le plaisir.
« [Conduire une moto], c’est un peu comme patiner, a-t-elle confié dans une entrevue récente. On se sent libre, j’adore être dehors, et c’est juste amusant. »
L’exaltation et la sensation de liberté que procure une moto viennent avec des risques bien réels en cas de chute. Mais Karvinen n’est pas du genre à se laisser freiner par le danger : elle est prête à se dépasser pour faire ce qu’elle aime.
En bien des points, sa décision de s’inscrire au Repêchage 2025 de la LPHF ressemble à cette prise de risque : exaltante, stimulante… et un peu incertaine. Elle est convaincue que le jeu en vaut la chandelle pour faire partie d’une ligue qui fait progresser le hockey féminin professionnel.
« Je suis quelqu’un qui aime découvrir de nouvelles choses, et je n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort, affirme Karvinen. C’est dans ces moments-là qu’on grandit le plus, et j’ai vécu mes plus belles expériences quand j’ai osé croire en quelque chose et prendre un risque. »
Le parcours de Karvinen vers les sommets du hockey européen a commencé alors qu’elle grandissait à Rødovre, au Danemark, dans une famille de hockeyeurs. Son père, Heikki, a joué professionnellement au Danemark avant de fonder une famille.
« Mon père a toujours joué, et il a aussi été mon entraîneur pendant de nombreuses années, raconte Karvinen. Mon frère [Jannik] a lui aussi joué toute sa vie; il est maintenant à la retraite, mais il a porté les couleurs de l’équipe nationale danoise. »
Tout au long de sa carrière, Karvinen a senti l’appui indéfectible de sa famille, présente dans les bons comme les mauvais moments. Sa mère, Hanne Olsen, n’a jamais joué, mais elle s’est toujours portée bénévole pour les équipes de ses enfants, un engagement qu’elle poursuit encore aujourd’hui au Danemark.