Instagram @casey_obrien / Via instagram.com
Parmi ses honneurs personnels, elle a notamment été finaliste à trois reprises pour le trophée Patty Kazmaier, remis chaque année à la meilleure joueuse de hockey universitaire féminin. Elle a finalement remporté ce prestigieux trophée à la fin de la dernière saison et a livré un excellent discours.
Que lui reste-t-il à accomplir? Devenir joueuse professionnelle. Pour O'Brien, se joindre à la LPHF fait partie d’un rêve qu’elle nourrit depuis l’enfance.
« Quand j’avais cinq ou six ans, j’avais des tableaux dans ma chambre avec les années olympiques écrites dessus, raconte-t-elle. Je savais déjà que je voulais devenir olympienne et jouer au hockey. »
Née dans la ville de New York, O'Brien a grandi dans une famille de cinq personnes, avec deux frères aînés, Jack et Max. Comme beaucoup de jeunes sœurs, elle admirait ses frères et a voulu partager leur passion pour les sports. C’est grâce à eux qu’elle a commencé à jouer au hockey et développé son esprit de compétition.
Les parents de Casey, Erika et James, étaient également des athlètes : Erika jouait au squash à Yale, tandis que James pratiquait l’athlétisme à Bates. Percevant le talent sportif de leurs enfants, ils ont choisi de s’établir à Milton, dans le Massachusetts, alors que Casey n’avait que 9 ans.
Le moment charnière de sa jeune carrière a été son admission à Shattuck-St. Mary’s, un programme scolaire d’élite au Minnesota.
« Avec tous les grands noms qui y sont passés, comme [Brianna] Decker, je me suis dit que je devais absolument y aller. Cet endroit, c’était mon rêve », explique-t-elle.
Même si elle avait d’abord postulé en huitième année, elle n’a finalement intégré l’établissement qu’à partir de la 10e année. « Je pense que c’était une bonne chose d’attendre deux ans, car même à 15 ans, j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter au début, avoue-t-elle. Mais je savais que mon rêve était de devenir la meilleure joueuse possible, et Shattuck était l’endroit idéal pour ça. »
Pendant ces années, les messages réguliers de sa famille et les visites pour venir la voir jouer ont été essentiels à son équilibre. Elle entretient toujours une relation étroite avec sa famille, comme en témoigne la présence constante de ses parents aux matchs du Wisconsin la saison dernière et ceux qu’ils ont manqués, ils les ont regardés en ligne.
C’est à Wisconsin qu’elle a vraiment marqué les esprits, avec ses performances sur la glace et ses qualités de coéquipière. « Je savais à quel point chaque joueuse de l’équipe était talentueuse, alors j’essayais d’absorber le plus de choses possible, dit-elle. Sans Wisconsin, sans mes coéquipières… je ne pense pas que je serais la joueuse que je suis aujourd’hui. C’est là que j’ai peaufiné mon jeu et appris qu’une joueuse de centre complète sur 200 pieds vaut encore plus qu’une joueuse offensive. »