NEW YORK ET TORONTO (20 mai 2025) – La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a annoncé aujourd’hui que Kori Cheverie de la Victoire de Montréal, Carla MacLeod de la Charge d’Ottawa et Troy Ryan des Sceptres de Toronto ont été choisi·es comme les trois finalistes au titre d’Entraîneur·euse de l’année de la LPHF 2025.
Le prix d’Entraîneur·euse de l’année de la LPHF est décerné à l’entraîneur·euse-chef ayant le plus contribué au succès de son équipe sur la glace pendant la saison régulière.
KORI CHEVERIE, VICTOIRE DE MONTRÉAL
Originaire de New Glasgow, en Nouvelle-Écosse, Cheverie est finaliste pour une deuxième saison consécutive après avoir mené Montréal à la première place du classement général de la LPHF pour la première fois de son histoire, avec 53 points et une fiche de 12-7-3-8. La Victoire a conservé sa position de tête depuis le 29 janvier grâce à une offensive qui a inscrit le deuxième plus grand nombre de buts (77) et une défensive qui en a accordé le moins (67) dans la Ligue. Montréal est la seule équipe à avoir connu à la fois une séquence de six victoires consécutives (du 17 janvier au 15 février) et une autre de quatre gains de suite (du 6 au 30 décembre). Elle a affiché la meilleure fiche à l’étranger (,556), a terminé à égalité au sommet à domicile (,622), et a mené la LPHF avec 12 victoires par un but d’écart, dont 7 acquises au-delà du temps réglementaire, un sommet dans la Ligue. La Victoire est la seule équipe à ne jamais avoir perdu plus de deux matchs consécutifs en temps réglementaire, et aucune autre formation n’a subi aussi peu de défaites par plus d’un but (5).
CARLA MACLEOD, CHARGE D’OTTAWA
Originaire de Spruce Grove, en Alberta, MacLeod a guidé Ottawa à sa toute première participation aux séries éliminatoires de la LPHF grâce à une fiche de 12-4-2-12 et 44 points, avec une troisième place confirmée par une victoire en prolongation lors de la dernière journée de la saison régulière. Les 12 victoires en temps réglementaire de la Charge égalent le sommet de la Ligue et représentent une amélioration de quatre gains comparativement à leur saison inaugurale – la plus forte progression d’une saison à l’autre – et ce, malgré une équipe ne comptant que 2 patineuses parmi les 20 meilleures pointeuses de la Ligue. Ottawa est la seule équipe à avoir signé deux séquences de trois victoires consécutives en temps réglementaire et a terminé la saison avec une série de quatre gains sur la route, la plus longue dans la LPHF. La Charge a terminé à égalité au premier rang pour les premiers buts inscrits dans un match (18), a affiché le plus haut pourcentage de points récoltés par des défenseures (29,3 %), a terminé à égalité au deuxième rang pour le pourcentage de buts marqués à forces égales (78,9 %) et a établi un record avec quatre buts en infériorité numérique.
TROY RYAN, SCEPTRES DE TORONTO
Originaire de Spryfield, en Nouvelle-Écosse, Ryan pourrait devenir le premier entraîneur de l’histoire de la Ligue à remporter ce prix à deux reprises, après avoir aidé Toronto à terminer une deuxième saison de suite parmi les deux premières équipes, avec 48 points et une fiche de 12-3-6-9. Les Sceptres ont terminé à égalité pour la meilleure fiche à domicile de la Ligue, ont partagé le sommet pour les victoires par plus d’un but (9), et ont signé la plus longue série de victoires (6 matchs, du 1er au 23 février) ainsi que la plus longue séquence de matchs avec au moins un point (9 matchs, du 25 janvier au 23 février). Cette séquence a permis à Toronto de passer du dernier rang à seulement deux points du premier et a coïncidé avec un record de neuf matchs consécutifs avec au moins un but en avantage numérique. Dans l’ensemble, l’efficacité des unités spéciales de Toronto a fait la différence, avec le meilleur avantage numérique de la Ligue (25,8 %), soit sept points de pourcentage de plus que l’équipe suivante, et un désavantage numérique qui a terminé au troisième rang (82,1 %). Les Sceptres ont été la seule équipe à ne concéder aucun but en infériorité numérique.
Un comité de sélection a voté pour six prix de saison régulière de la LPHF, dont celui d’Entraîneur·euse de l’année, en plus des équipes d’étoiles (première et deuxième) et de l’équipe d’étoiles des recrues. Le vote a désigné les trois entraîneur·euses ayant obtenu le plus grand nombre de points comme finalistes. Les lauréates de tous les prix de la LPHF seront annoncées le 25 juin au Hard Rock Hotel & Casino à Ottawa.
La saison dernière, Ryan a été le tout premier récipiendaire du prix d’Entraîneur de l’année, devançant les finalistes Cheverie et Courtney Kessel de Boston.