5 QUESTIONS WITH: AMANDA BOULIER

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By: PWHL Ottawa Media
February 20, 2024

 

French version below

 

First question: You scored your first PWHL goal last week in St. Paul. It was far from your first goal in professional hockey, since you have a lot of experience. Is it fair to say, though, that this goal will hold a special place in your memories?

 

Amanda: Absolutely. First of all, I was back in Minnesota, where I had played several seasons in the professional ranks. It was a real thrill. My fiancée’s parents were there. My golf friends were there, too. There were five or six of them. They’d all driven about two hours to attend the game, since they live in the Duluth area. That’s not an easy commute! Scoring at this level also gave me great pride. I’ve never played in such a competitive league. It was really special.

 

 

Second question: In the past, you’ve sometimes said that you have thought about retiring. I’m not going to ask you what keeps you going, but I’d like to know your tricks for continuing to compete as hockey becomes a younger and younger sport.

 

Amanda: It’s important to surround yourself with people who strive for excellence. Being in an environment where I’m continually challenged helps me grow. I’m a very competitive person to begin with. When I’m surrounded by talented young players, I want to continue to rise. I take care of my body, both on and off the ice. I pay attention to fueling my body properly. Probably more so than younger athletes who don’t necessarily have to worry about it as much.

 

 

Third question: You’ve taken a very different path from most hockey players, who wait until they’ve completed their playing careers before embarking on coaching. You’ve been coaching teams right from the moment you were done playing in the NCAA. How did that happen?

 

Amanda: I was a coach at Yale University very early in my career. We didn’t really dream of a career as players back then, so coaching was a good way for me to stay involved in hockey. I concentrated on coaching for a full year. In my second season at Yale, I was able to play a few games and still keep my coaching job. Since the professional leagues that preceded the PWHL didn’t really offer us the opportunity to work full-time, coaching allowed me to earn a better living. It was a unique opportunity. Playing made me a better coach. Coaching made me a better player.

 

 

Fourth question: How has this unique experience helped you become a better player?

 

Amanda: I took a step back, which allowed me to see my sport in a very different way. I had access behind the scenes. I saw everything the coaches did, on a daily basis. It made me appreciate their work even more. I understood how much time and effort has to be invested to ensure that players are at their best. I have even more respect for my coaches now. I know what goes into it. This period of my life has made me a more empathetic person and a better communicator. Coaching allowed me to discover some details of my game I hadn’t always thought about, especially defensively. Coaching has taught me a lot about hockey.

 

 

Fifth question: We’ve been having a serious conversation so far, but your Ottawa teammates often tell us about your great sense of humour. Is this also an aspect of your personality that can improve with playing experience?

 

Amanda: Yes, there’s always a way to deliver better jokes. Comedy is an art form. I practice every day! Seriously, I’m pretty proud of the impact I can have at this level. Hockey is such a fun sport, but it’s also one where the pressure can be very high, especially at our level. I like to make sure the atmosphere is always light. I like to make jokes. It’s important never to stop having fun. When I show up at the arena every day, I want to make people laugh.

 

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CINQ QUESTIONS AVEC: AMANDA BOULIER

 

Première question: Vous avez marqué votre premier but dans la LPHF, la semaine dernière, à Saint-Paul. C’était loin d’être votre premier but dans le hockey professionnel puisque vous avez beaucoup d’expérience. Peut-on quand même dire que ce but occupera une place particulière dans vos souvenirs?

 

Amanda: Tout-à-fait. D’abord, j’étais de retour au Minnesota, où j’ai disputé plusieurs saisons dans les rangs professionnels. Ça m’a fait un petit velours. Les parents de ma fiancée étaient là. Mes amis golfeurs étaient là, aussi. Ils étaient cinq ou six. Ils avaient tous fait environ deux heures de route pour assister au match puisqu’ils vivent dans la région de Duluth. Ce n’est pas un court voyage! Marquer à ce niveau, aussi, m’a fait plaisir. Je n’ai jamais évolué dans une ligue aussi compétitive. C’était vraiment spécial.

 

 

Deuxième question: Dans le passé, vous avez dit que vous avez songé à la retraite. Je ne vous demanderai pas ce qui vous pousse à continuer, mais j’aimerais connaître vos trucs pour continuer à vous démarquer, alors que le hockey est un sport de plus en plus jeune.

 

Amanda: Il est important de s’entourer de gens qui visent l’excellence. Me retrouver dans un environnement où on me met continuellement au défi m’aide dans ma progression. Je suis, à la base, une personne très compétitive. Quand je suis entourée de jeunes joueuses de grand talent, j’ai envie de progresser avec elles. Je prends un soin jaloux de mon corps, sur la glace comme à l’extérieur. Je m’alimente correctement. J’accorde probablement une importance plus grande à l’alimentation que des athlètes, plus jeunes, qui n’ont pas nécessairement à s’en soucier autant.

 

 

Troisième question: Vous avez emprunté un chemin très différent de la majorité des hockeyeurs, qui attendent de compléter leurs carrières avant de se lancer dans le coaching. Vous avez dirigé des équipes dès votre sortie des rangs universitaires. Comment est-ce arrivé?

 

Amanda: J’ai occupé un poste d’entraîneuse à l’Université Yale, très tôt, dans ma carrière. On ne rêvait pas vraiment de faire carrière en tant que joueuses, à l’époque. Je me suis concentrée sur mon rôle d’entraîneuse durant un an. Lors de ma deuxième saison, j’ai été capable de jouer quelques matches tout en conservant ce poste. Puisque les ligues professionnelles qui ont précédé la LPHF ne nous offraient pas vraiment l’opportunité de travailler à temps complet, le coaching me permettait de mieux gagner ma vie. C’était une opportunité unique. Jouer m’a permis de devenir une meilleur coach. Coacher a fait de moi une meilleure joueuse.

 

 

Quatrième question: Comment est-ce que cette expérience unique vous a permis de devenir une meilleure joueuse?

 

Amanda: J’ai pris un pas de recul, ce qui m’a permis de voir mon sport d’une façon très différente. J’ai eu un accès à l’arrière-scène. J’ai vu tout ce que les entraîneurs faisaient, sur une base quotidienne. Ça m’a permis d’apprécier davantage leur travail. J’ai compris à quel point il fallait investir beaucoup de temps et d’efforts pour s’assurer que les joueuses atteignent leur plein potentiel. J’ai un plus grand respect pour mes entraîneurs, maintenant. Cette période de ma vie a fait de moi une personne plus empathique et une meilleure communicatrice. Le coaching m’a permis de découvrir quelques aspects de mon jeu où je pouvais m’améliorer, particulièrement en défensive. Le coaching m’a permis d’en apprendre beaucoup sur le hockey.

 

 

Cinquième question: Nous avons une conversation sérieuse, jusqu’à présent, mais vos coéquipières d’Ottawa nous vantent souvent votre grand sens de l’humour. S’agit-il aussi d’un aspect de votre personnalité qui peut s’améliorer avec les années?

 

Amanda: Oui! Il y a toujours moyen de livrer de meilleures blagues. La comédie, c’est une forme d’art. Je m’exerce chaque jour! Sérieusement, je suis plutôt fière de l’impact que je peux avoir, à ce niveau. Le hockey est sport amusant, mais c’est aussi un sport où la pression peut être très forte, particulièrement à notre niveau. J’aime bien m’assurer que l’ambiance demeure toujours bonne. J’aime faire des blagues. Il est important de ne jamais cesser de s’amuser. Quand je me pointe à l’aréna, chaque jour, je veux faire rire des gens.